samedi 13 février 2010

La soupe à la fourchette de Jean Anglade


Quatrième de couverture

Adrien Rouffiat n'en croyait pas ses yeux ! Ce samedi 12 juin 1943, lorsque ses grands-parents sont descendus à la ville chercher un petit réfugié marseillais, il s'était réjoui à l'idée d'avoir bientôt un compagnon de jeu.
Et voilà qu'au lieu d'un garçon, on lui ramenait une fille !
Une drôlette de neuf ans, maigrichonne, maniérée, qui causait avec un drôle d'accent et portait un nom impossible : Zénaïde Pujol !
Mais peu à peu le petit paysan auvergnat se laisse apprivoiser par la jolie citadine. C'est ainsi, l'amitié ne se commande pas. Et l'amour encore moins...
Bientôt, les deux enfants prient ensemble pour que la guerre ne finisse jamais...

Avis

Adrien et Zénaide, deux enfants différents qui vont finalement être liés à vie.


Une très belle histoire d'amitié et d'amour au cœur de l'Auvergne en temps de guerre. On assiste à la naissance d'une relation qui perdura dans le temps, on suit l'évolution de ces deux enfants attachants, qui se cherchent, se protègent, apprennent l'un de l'autre. Un e relation sincère et émouvante que j'ai trouvé touchante.

Tous les personnages de ce roman sont bien écrit, cela ajoute à ce récit beaucoup d'authenticité. Au fil des ans et des saisons, l'évolution des personnages mais aussi de la ferme familiale est très bien décrite.


J'ai beaucoup aimé ce livre dit « régional » et je le conseil fortement.


C'est comment l'Amérique ? de Frank McCourt,


Quatrième de couverture

C'est un parcours tout à fait atypique que celui de Frank McCourt. Né à Brooklyn en 1930, peu de temps après que ses parents ont décidé de s'installer aux États-Unis, il a cependant grandi à Limerick dans la misère la plus noire, sa famille ayant dû se résoudre, la mort dans l'âme, à rentrer en Irlande. L'idée de repartir à la conquête de l'Amérique à l'âge de dix-neuf ans est donc à la fois un défi et une revanche.
Son récit autobiographique couvre la période qui va de 1949 à la mort de son père en 1985, et raconte l'ascension d'un jeune émigrant irlandais qui fait tous les métiers et connaît toutes sortes de tribulations avant de devenir sur le tard professeur d'université et auteur à succès. Mais le récit est mené avec cette verve et cet humour qui se refuse à l'apitoiement dans les circonstances les plus tragiques qui ont déjà fait le succès des Cendres d'Angela. Plus encore que dans le premier volume de son autobiographie, Frank McCourt trouve ici des accents inoubliables pour évoquer, au-delà de son destin individuel, l'aventure poignante et singulière de toute vie. --Gérard Meudal


Avis

Bazaar 2 de Stephen King


Quatrième de couverture

Le vitrine du Bazar des Rêves ne serait-elle qu'un miroir déformant où chacun voit le reflet de sa propre folie ? Castle Rock à feu et à sang ! Gaunt peut être fier. Ses artifices ont payé. De son bric-à-brac, il lance de la poudre aux yeux, prince des illusions qui ne connait que l'arnaque et vend sa camelote au prix fort...

Si le malin est capable de faire prendre des vessies pour des lanternes, il a pourtant un adversaire imprévisible en la personne du shérif, Alan Pangborn. Celui-ci a plus d'un tour dans son sac ! Fort de son talent de prestidigitateur, il possède un pouvoir insoupçonné qui renverse la ligne du destin.

Abracadabra, les jeux sont faits, rien ne va plus. En route pour le grand frisson, messire Gaunt !

Avis

Bazaar de Stephen King


Quatrième de couverture

Événement à Castle Rock, petite ville très provinciale où les nouveautés sont rares et où tout le monde se connait : un nouveau magasin, Le Bazar des Rêves, va ouvrir. Son propriétaire, Leland Gaunt, se révèle un homme charmant et charismatique. Le magasin connaît vite un grand succès, car chacun y trouve exactement ce qu'il désirait profondément depuis longtemps, même s'il ne savait pas ce que c'était quelques minutes avant d'entrer dans le magasin... On y trouve des objets bizarres, de la photo originale d'Elvis Presley à l'amulette qui guérit l'arthrite en passant par la carte de baseball dédicacée par un joueur mythique. Leland demande souvent un petit service à la personne au lieu d'argent, mais le prix à payer est peut-être plus élevé qu'il n'y paraît... La ville commence à devenir folle...

Avis

Pig Island de Mo Hayder




Quatrième de couverture

Joe Oakes est journaliste et gagne sa vie en démystifiant les prétendus phénomènes paranormaux. En débarquant sur Pig Island, îlot perdu au large de l'Ecosse, il est fermement décidé à vérifier si la trentaine d'allumés qui y vivent en vase clos vénèrent le diable comme les en accusent les gens de la côte. Et, surtout, il veut tordre le cou au mythe du monstre qui aurait élu domicile sur l'île, une mystérieuse créature filmée deux ans plus tôt par un touriste à moitié ivre. Mais rien, strictement rien ne se passe comme prévu. Joe est confronté à des événements si atroces qu'ils bouleversent à jamais son idée de la peur et du mal...

Avis

Ce livre surf sur le mysticisme. On suit Oakes dans sa quête de la vérité. En allant sur pig Island, il ne savait pas que ça vit en serait bouleversée! J'ai bien aimé ce livre, un thriller sans prétention, il n'y a pas de paranormal contrairement à ce que laisse entrevoir la quatrième de couverture. La fin réserve un retournement de situation assez banal toutefois, cela est dommage car le livre commençait bien mais la fin du livre gâche un peu le plaisir que j'ai eu à le lire.


Un livre simple, pas l'un des meilleurs que j'ai lu mais cela n'est pas grave, j'ai quand même passé un agréable moment au début !


vendredi 12 février 2010

Une Histoire Vraie ; Les Fantomes De La 87e Avenue de M.L. Woelm


Quatrième de couverture

Commençant en 1968 et se prolongeant sur quatre décennies, cette histoire vraie raconte les expériences effroyables qui sont pratiquement venues à bout d'une mère au foyer bien normale. Les maisons hantées ne sont pas toutes de vieux manoirs victoriens. C'est ce qu'ont découvert l'auteure et sa famille après avoir acheté une modeste habitation de banlieue. Même une maison construite dans les années d'après-guerre peut servir de lieu de résidence pour des esprits refusant de quitter le monde des vivants, surtout si elle renferme un secret tragique du passé. La sensation étrange d'être observée, des bruits de sanglots étouffés, des égratignures mystérieuses apparaissant sur sa gorge et une voix d'enfant criant " Maman ! ", voilà ce qui a convaincu M. L. Woelm qu'elle partageait sa demeure avec des fantômes. Voici son histoire.

Avis

Lorsque Mme Woelm emménage dans sa nouvelle maison , elle ne se doutait pas qu'elle allait partager sa vie avec de nombreux fantômes !

Ce n'est pas un roman fictif, ce récit a été écrit pendant plusieurs années par l'habitante de cette maison hantée. Elle relate les phénomènes auxquels elle a fait face, le scepticisme de ses proches. On peut suivre sur de nombreuses années, l'évolution de ses rapports avec les autres, comment elle gère tous les bruits et autres manifestations.

Que l'on y croie ou pas, ce livre nous fait nous demander ce qu'il y a après ?! Il est aussi pourvu de quelques photos. Je l'ai lu en 1 semaine et je dois dire qu'à la place de Mme Woelm, j'aurais décampé depuis longtemps !

Un horizon de cendres de Jean-Pierre Andrevon


Quatrième de couverture

Premier jour : Au loin, il y a votre voisin. Vous lui faites un signe. Jusqu'au moment où vous réalisez qu'il est décédé depuis des semaines... Troisième jour : La télé enchaîne les émissions spéciales : partout dans le monde les morts reviennent. Apathiques, ils errent au royaume des vivants... Cinquième jour : Paralysé de trouille et de dégoût, vous regardez votre femme serrer dans ses bras, au beau milieu de votre salon, une chose qui, un jour, fut sa mère... Huitième jour : Votre femme vous a quitté après que vous avez réduit en cendres l'ignominie qu'elle appelait " maman ". Neuvième jour : La télé diffuse un reportage au cours duquel on voit une de ces choses dévorer un chat vivant... Ils sont désormais des millions et vous ne vous posez qu'une question : mon monde n'est-il pas désormais le leur ?

Avis

Attirée par la couverture quelque peu... effrayante, je n'ai pas été déçue.

Dans ce livre, on assiste jour après jour à la zombification de la planète et à la survie de notre héros. Ce livre pourrait rappeler Je suis une légende, il est un peu dans la même veine. J'ai lu ce roman en 3 jours, happée par l'histoire qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Je dois dire qu'il m'a un peu empêché de dormir certains soirs.

Je le conseille aux amateurs et aux autres aussi car il y a quand même une certaine psychologie derrière tout cela. Ce n'est pas de la violence « bourrin »! Un survival horror très bien mené.

Shoe addicts de Beth Harbison


Quatrième de couverture

Dans leur domaine, ces quatre-là font la paire. Pas un escarpin, pas un soulier, une mule, une ballerine, n'échappent à leur vigilance. Ni à leur carte bleue. En matière de chaussures, personne ne leur arrive à la cheville. Quel que soit l'état de leurs finances ou de leurs amours, Lorna, Hélène, Sandra et Joss se damneraient pour une paire de sandales, pourvu qu'elles soient au goût du jour. Une passion commune dont elles ont fait un club... Mais un talon haut ne suffit pas toujours à remonter un moral à plat : au-delà du simple échange de mocassins, c'est leur vie qu'elles se mettent bientôt à partager. Toutes ensemble, elles se mettent à rêver d'une existence à leur pointure... ça ne coûte rien d'essayer !

Avis

Quand les chaussures réunissent les femmes ! En effet, c'est par ce biais que les protagonistes sont se connaitre et avancer dans la vie. Les quatre filles vont prendre leurs vies en mains en s'épaulant tour à tour. Elles prendront leur envol. Les chaussures sont dans ce livre un prétexte pour réunir les personnages. C'est un livre sans prise de tête, qui se lit de façon facile et rapide. On suit avec plaisir les tribulations de ces fashion victimes, leurs évolutions dans un New York vivant. Un roman girly comme je les appelle, qui a pour but de nous divertir. Je le conseille à toutes celles et ceux aussi (pourquoi pas !) aimant les chaussures et les histoires de filles.

Sa majesté des mouches de William Golding


Quatrième de couverture

Soit un groupe d'enfants, de six à treize ans, que l'on isole sur une île déserte. Qu'advient-il d'eux après quelques mois ? William Golding tente l'expérience. Après les excitantes excursions et parties de baignade, il faut s'organiser pour survivre. C'est au moins la réflexion de Ralph, celui qui fut élu chef au temps heureux des commencements, et du fidèle Piggy. Mais c'est ce que refusent de comprendre Jack, le second aspirant au "trône", et les siens. Cette première division clanique n'est pas loin de reproduire un schéma social ancestral. S'ensuivent des comportements qui boudent peu à peu la civilisation et à travers lesquels les rituels immémoriaux le disputent à une sauvagerie d'une violence sans limite.


Avis


Rescapés d'un accident aérien, des enfants se retrouvent isolés sur une île déserte. On assistera dans ce roman à la création de 2 groupes et de 2 modes de fonctionnement totalement opposés. L'un se veut pacifique et met en avant la diplomatie, l'autre est basé sur la force et la violence.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et j'avoue, du mal à finir le livre. Cependant, je ne peux nier que ce roman est une critique des schémas sociaux (la loi du plus fort) mise au niveau des enfants. Que se passe-t-il quand un groupe d'enfants doit apprendre à se gérer, quelle est la méthode de survie qui dominera ? Même si je n'ai pas beaucoup apprécié, je lui relève une qualité, à savoir, quelle est l'incidence des schémas sociaux sur le comportement de la population.

Running man de Stephen King


Quatrième de couverture

Premier quart du XXIe siècle. La dictature s'est installée aux États-Unis. La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir, règne sans partage sur le peuple. Une chaîne unique diffuse une émission de jeux suivie par des millions de fans : c'est " La Grande Traque ". Ben Richards, un homme qui n'a plus rien à perdre, décide de s'engager dans la compétition mortelle. Pendant trente jours il devra fuir les redoutables " chasseurs " lancés sur sa piste et activement aidés par une population encouragée à la délation. Tous les moyens sont bons pour éliminer Ben Richards... Dans ce livre terrifiant, le maître incontesté du suspense, le grand écrivain américain Stephen King, alias Richard Bachman, nous fait vivre cette diabolique course contre la mort sans nous laisser un instant de répit. Fascinant.

Avis Un homme se voit contraint de participer à une émission de tv réalité nommée : La Grande Traque, pour pouvoir juste survivre. Poursuivi par des chasseurs dont le but est de le tuer, la population ne lui sera d'aucune aide car celle-ci est poussée à la délation. On suit Ben en ayant peur pour lui, en souhaitant qu'il s'en sorte, traqué, trahi, il est le manipulé d'un jeu tv ! Arrivera-t-il à s'en sortir ? Ce livre est très prenant et l'on souhaite vraiment savoir si Ben aura la vie sauve. Un King haletant, prenant qui n'est pas sans nous rappeler les dérives de certains jeux issus de la tv réalité !

Minuit 2 de Stephen King


Quatrième de couverture

Vous-êtes-vous déjà demandé ce qui se passe après-minuit? Tout bascule. Le temps se courbe, s'étire, se replie ou se brise en emportant parfois un morceau de réel. Et qu'arrive-t-il à celui qui regarde, les yeux écarquillés, la vitre entre réel et irréel juste avant qu'elle explose et que des aiguilles de verre se mettent à voler en tous sens ? Les cauchemars de Stephen King vous empêcheront longtemps de dormir après minuit.

Minuit 1: L'heure où un avion peut atterrir dans le néant, le monde des Langoliers.

Minuit 2 : L'heure où un écrivain peut rencontrer le pire, dans un jardin très secret d'où l'on ne revient pas.

Après minuit, c'est toujours l'heure de Stephen King.

"Stephen King : l'art de tuer le lecteur. Délicieusement" (L'Express) --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.


L'auteur vu par l'éditeur
Universellement reconnu comme le grand maître de l'épouvante (Simetierre, Shining, Ça), de la S-F et de la fantasy (Les Tommyknockers, La Tour Sombre), il sait aussi se faire le critique virulent de la société libérale américaine (Marche ou crève), évoquer les affres de l'adolescence (Carrie) ou relever le défi du feuilleton (La ligne verte).


Avis

Ce livre comporte deux nouvelles, la première Les Langoliers est selon moi la meilleure des deux.
Perdu dans l'espace temps, les occupants d'un avion vont devoir trouver le moyen de revenir dans le présent.
Amateurs de sang, passez votre chemin, ceci est une nouvelle prenante mais pas horrifique. Elle tient en suspense du début à la fin.

La seconde nouvelle raconte l'histoire d'un écrivain qui se croit persécuté par un fou qui prétend que l'auteur lui a volé une de ses nouvelles. J'ai trouvé cette nouvelle longue et confuse, je n'ai pas réussi à m'attacher à l'histoire.

Un recueil inégal, dommage cela fait baisser la note !

A noter que les deux nouvelles ont été adaptées à la télévision (Les Langoliers) et en un film fenêtre sur cour avec J.Deep.

Marche ou crève de Stephen King


Quatrième de couverture

Mieux que le marathon... la Longue Marche. Cent concurrents au départ, un seul à l'arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette compétition... sur laquelle une Amérique obscène et fière de ses combattants mise chaque année deux milliards de dollars. Sur la route, le pire, ce n'est pas la fatigue, la soif, ou même le bruit des half-tracks et l'aboiement des fusils. Le pire c'est cette créature sans tête, sans corps et sans esprit qu'il faut affronter : la foule, qui harangue les concurrents dans un délire paroxystique de plus en plus violent. L'aventure est formidablement inhumaine. Les participants continuent de courir en piétinant des corps morts, continuent de respirer malgré l'odeur des cadavres, continuent de vouloir gagner en dépit de tout., Mais pour quelle victoire ?

Avis

Dans ce livre on assiste au calvaire des compétiteurs ! Le but: marcher jusqu'à ce que vous soyez le dernier à la ligne d'arrivée. Pour ceux qui faiblissent, une balle dans la tête, pas de pause, des repas pris en marchant, une lutte de plus en plus dure qui finira pour la plupart dans une mort atroce.

Ce livre est prenant, on suit le héros en se demandant s'il va flancher. On a mal pour lui et l'on se demande s'il ne vaudrait pas mieux qu'il abandonne !

Arrivera-t-il à la ligne d'arrivée ? S.King nous mène encore par le bout du nez dans ce roman qui m'a tenue en haleine du début à la fin.

Les galoches rouges de Paul Perrève


Quatrième de couverture

En 1943, pour échapper aux dangers de la guerre, Pierre, petit citadin, se réfugie avec sa mère à la campagne. Il y rencontre Julien, fils de paysans. Entre les deux enfants, à la vie pourtant si opposée, se tisse une amitié faite de joies, de heurts et de jalousies. Tous deux chaussés de leurs galoches, ils fréquentent l'école du village, connaissent leurs premiers émois amoureux, prennent le maquis. Un roman alerte et imagé, coloré comme la palette d'un peintre...

Avis

Pierre est un garçon de la ville et pour échapper aux dangers de la guerre, il part avec sa mère à la campagne où il se lie d'amitié avec Julien son voisin, fils de paysan. Entre les deux garçons, une solide amitié va naître.

C'est un roman que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire, on assiste aux premiers émois amoureux des protagonistes, à la vie au village. C'est un roman coloré, on s'attache aux personnages et l'on suit avec plaisir, les petits moments de vie. A travers leurs joies, leurs peines et les divers questionnements que la guerre fait naitre dans la tête de ces enfants, on est attendri par leur fraîcheur. Je le conseille, j'ai été heureuse de côtoyer le temps de ma lecture Pierre, Julien et les autres.

Le passeur de Lois Lowry



Quatrième de couverture

Le monde dans lequel vit Jonas est bien éloigné du nôtre : une société où la notion d'individu n'existe pas. Plus surprenant encore : ses membres ne ressentent rien. Ni amour ni haine viennent bousculer leur quotidien. Les gens ne meurent pas non plus. Ils sont "élargis". Tout comme le héros de cette histoire û un garçon de douze ans û le jeune lecteur brûlera de savoir ce qui se cache derrière ce terme si obscur. Mêlant science-fiction et philosophie, Lois Lowry signe un roman envoûtant d'une incroyable densité. Dans un style très particulier, où les genres cohabitent, cet ouvrage étonnera par la réflexion profonde, intelligente et sensible qu'il nous livre sur nos semblables. À partir de 12 ans. --Isabel Soubelet


Avis


J'ai lu ce livre au collège et j'ai adoré.

Jonas vit dans un monde où l'individualité n'existe pas, où l'amour, la haine ne sont pas ressentis par ses habitants. Voilà le monde dans lequel évolue Jonas, le héros de ce roman.

A la frontière de la science-fiction et de la fable philosophique, il nous transporte dans un univers formaté où même les couleurs sont inexistantes ! On s'attache à Jonas et l'on se demande ce qui va advenir de lui. La fin est à la hauteur du livre. Un beau roman qui peut rappeler 1984 (dans une moindre mesure bien sûr) à lire par les adolescents ou par les adultes, qu'importe, ce livre nous transporte.

Le Magasin des Suicides de Jean Teulé



Quatrième de couverture

Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...

Avis

Une boutique où l'on trouve tout ce que l'on veut pour se suicider ! Certes, présenté comme cela, ce n'est pas réjouissant, mais que dire de la famille qui gère ce magasin. Une flopée de personnages plus étranges les uns que les autres qui vont devoir faire face à un ennemi bien peu commun... la joie de vivre !

J'ai apprécié ce roman, des passages savoureux, à aucun moment le sujet du suicide n'est abordé de façon triste car ce livre est un roman humoristique. On s'attache à cette famille dont les membres sont tous quelques peu perchés.

Pour passer un agréable moment.

Le livre noir des serial killers de Stéphane Bourgoin



Quatrième de couverture


" J'ai tué mes victimes pour les garder auprès de moi car je ne voulais pas rester seul. J'avais alors un sentiment intense de la fragilité de la vie. Quelques instants auparavant, c'était des hommes, et maintenant, ce n'était plus qu'un tas d'os dans une poubelle. J'ai éprouvé des remords après chacun de mes crimes mais cela ne durait jamais longtemps. " Ainsi s'exprime Jeffrey Dahmer, " le cannibale de Milwaukee ", l'un des sept tueurs en série dont l'histoire est analysée ici. Qu'ils soient buveur de sang comme Peter Kürien, " le vampire de Düsseldorf " ; violeur et étrangleur de femmes à l'image d'Albert De Salvo, " l'étrangleur de Boston " ; meurtrier d'enfants et de prostituées tel Arthur Shawcross, " le monstre de Rochester " ; routards du crime et amants à la façon d'Ottis Toole et Henry Lee Lucas ; nécrophile et cannibale à l'exemple d'Ed Kemper, " l'ogre de Santa Cruz " ; ou assassin de prostituées comme Gary Ridgway, tous démontrent le même appétit de destruction. La même volonté de puissance et de contrôle de la victime, ainsi que l'absence du moindre remords. Loin de l'image stéréotypée de " génie du mal ", véhiculée par des films tels que Seven et Le silence des agneaux, ces criminels expriment leurs souffrances au travers de confessions, mais aussi leurs fantasmes les plus sombres qui en font de redoutables et d'inguérissables machines à tuer.


Avis


Le livre noir des serial killers est un ouvrage qui traite des tueurs en série sur plusieurs périodes. Écrit par Stéphane Bourgoin (un référence dans ce domaine), il est très complet.

On peut lire plusieurs portraits de tueurs connus. Détaillant les crimes perpétrés (attention les détails sont vraiment horribles), montrant l'aspect psychologique de ces monstres, Stéphane Bourgoin arrive à nous faire entrer dans un monde violent, terrifiant et réel !

J'ai aimé ce livre, même si j'avoue avoir sauté quelques passages trop horrible. En effet, le détail des crimes peut être éprouvant à lire. Ce livre nous montre un aspect de l'être humain que je n'aurais pas soupçonné être aussi terrifiante.

A lire par toutes celles et ceux qui désirent en savoir plus sur les tueurs en séries, sur leurs fonctionnements. Un ouvrage à ne pas mettre entre toutes les mains du fait de ses détails lugubres et malheureusement vrais.

Le Diable s'habille en Prada de Lauren Weisberger


Quatrième de couverture

Andrea n'en revient pas : même avec ses fringues dépareillées, elle l'a décroché, ce job de rêve. La jeune femme de vingt-trois ans va enfin intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode new-yorkais ! Et devenir l'assistante personnelle de la rédactrice en chef, la papesse du bon goût, la dénommée Miranda Priestly. Une chance inouïe pour Andrea : des milliers d'autres filles se damneraient pour être à sa place ! Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipère...


Avis

Le diable s'habille en Prada (c'est qu'il a du goût !)

Dans ce roman, on suit l'introduction de l'innocente dans le monde impitoyable de la presse de mode. En devenant l'assistante personnelle de la rédactrice en chef de Runaway, Andrea croit avoir accès au job de ses rêves, il en ira tout autrement.

Ce livre que j'ai lu pas mal de temps avant de voir le film, est drôle, aérien, de temps en temps cruel. Il se lit avec plaisir. Une chose est sure, cela ne donne pas envie de travailler dans une rédaction de mode et encore moins de côtoyer ce milieu fait d'apparence et d'apparats !

Le Cycle des Dieux, Tome 3 : Le mystère des dieux de Bernard werber


Quatrième de couverture

Au-dessus des Hommes, les Anges. Au-dessus des anges, les Dieux. Au-dessus des Dieux : ?. Le dernier tome de la trilogie Nous, les dieux.

Avis


Sans bien sûr vous révéler la fin de cette trilogie, ce dernier tome est tout simplement super. On retrouve Michael dans une toute nouvelle situation ce qui apporte un nouveau souffle à la trilogie qui pâtissait d'un deuxième tome moins bien. Et enfin, nous avons la réponse à la question mais qui y a-t-il là haut !? Vous voulez le savoir ? Et bien rendez-vous à la fin du livre qui n'est finalement qu'un début...

Le Cycle des Dieux, Tome 2 : Le Souffle des Dieux de Bernard Werber


Quatrième de couverture

Un œil dans le ciel. Celui du grand Dieu qui observe les élèves dieux dans leur évolution ?
Parce qu'il résout l'énigme « C'est mieux que Dieu, c'est pire que le diable, les pauvres en ont, les riches en manquent et si tu en manges tu meurs. », Mickael Pinson accède au dieu de la montagne : Zeus. Il lui révèle qu'il s'est recrée à l'image de l'homme et que ce sont les hommes qui ont inventé les mythologies. Il s'est contenté de les incarner. Un secret connu de lui seul jusqu'à ce jourà Zeus garantit à Mickael la survie de son peuple de dauphins s'il joue bien la deuxième manche du Jeu d'Y qui consiste à faire évoluer une communauté humaine. La partie commencée dans Nous, les dieux continue donc en Aeden. Mais il y a peut-être encore une puissance au-dessus de Zeus

Avis


Second opus de la trilogie des dieux, celui-ci souffre de longueurs. On s'embourbe dans les détails bien inutiles ce qui rend la lecture moins plaisante que le premier tome.

Le Cycle des Dieux, Tome 1 : Nous, les Dieux : L'Ile des sortilèges de


Quatrième de couverture Quelque part, loin, très loin, se trouve une île que ses habitants appellent Aeden. Là, perchée sur un haut plateau, une ville : Olympie. Dans son cœur, une étrange institution, l'Ecole des Dieux, et ses professeurs : les douze dieux de la mythologie grecque, chargés d'enseigner l'art de gérer les foules d'humains pour leur donner l'envie de survivre, de bâtir des cités, de faire la guerre, d'inventer des religions ou d'élever le niveau de leur conscience. La nouvelle promotion ? Cent quarante-quatre élèves dieux qui vont devoir s'affronter à travers leurs peuples, leurs prophètes, chacun avec son style de divinité. Mais la vie sur Aeden n'est pas le paradis. Un élève essaie de tuer ses congénères, un autre est tombé fou amoureux du plus séduisant des professeurs, Aphrodite, déesse de l'amour, et tous se demandent quelle est cette lumière là-haut sur la montagne qui semble les surveiller... Avis Le premier Werber que je lis, que dire ! Une plongée la tête la première dans l'univers de Michael Pinson, tour à tour thaotonaute, ange gardien et maintenant élève dieu. Ce livre premier de la trilogie nous fait découvrir une école où le but est tous simplement de devenir un Dieu ! Côtoyant Aphrodite, Zeus, centaures et autres mythes, on suit avec plaisir les tribulations et les questionnements de Michael sur son apprentissage d'élève dieu. Qui sortira vainqueur de cette compétition pour devenir le meilleur élève ? Qui a-t-il au dessus de touts les dieux ? La réponse est au bout du troisième tome.

Le Cinquième Elément de Terry Bisson


Quatrième de couverture

Égypte, 1914. Un groupe d'extraterrestres débarque sur Terre afin de récupérer quatre pierres représentant les quatre éléments de la vie, afin de les soustraire au Mal. Ils promettent de les rapporter dans 300 ans, lorsque le Mal reviendra, afin d'établir une paix durable. Mais à leur retour, trois siècles plus tard, leur vaisseau est détruit et les pierres disparaissent mystérieusement. Cependant, dans les décombres se trouve une main, à partir de laquelle les scientifiques parviennent à reconstituer Leeloo (Leeloo Minai Lekatariba-Laminai-Tchai Ekbat De Sebat), une jeune femme dotée d'étonnantes facultés. Alors qu'elle s'enfuit, elle tombe dans un taxi conduit par Korben Dallas...

Avis

Le cinquième élément sauvera l'humanité ! Voilà, la trame du livre qui se passe dans le futur. On suit Korbell Wallac, chauffeur de taxi, qui va se trouver malgré lui, à assurer la protection de Leeloo, jeune femme qui détient la clé pour sauver la planète.

Roman de science fiction, je dois dire que j'ai préféré le film avec Bruce Willis. En effet, j'ai eu un peu de mal à m'imaginer l'action lorsque je lisais le récit. Ce livre, est plus accès jeunesse, pour ma part, il ne m'a pas vraiment plu alors que j'ai beaucoup aimé le film !




La voie du dragon, ou, La révélation du vampire de Pascal Viroux


Quatrième de couverture

De tous les monstres qui hantent nos cauchemars, le vampire est certainement le plus fascinant et le plus énigmatique. Derrière le spectaculaire macabre, se cache un des secrets fondamentaux de l'humanité

Avis

Ce livre est une enquête sur le mythes des vampires. Très précis, il nous fait rentrer dans la légende de ces prédateurs de la nuit. De la littérature aux films, de la naissance des superstitions d'hier aux fantasmes d'aujourd'hui, j'ai trouvé dans ce livre beaucoup d'informations. Il aborde touts les thèmes auxquels les vampires peuvent être associés.
Il peut cependant en dérouter plus d'un, car certains passages sont particulièrement longs et fastidieux à lire. C'est un livre à conseiller à tous ceux et celles qui veulent en savoir plus sur les vampires. C'est l'ouvrage le plus complet que j'ai pu lire sur ces personnages de la nuit jusqu'ici.

La place d'Annie Ernaux


Quatrième de couverture

Enfant, quand je m'efforçais de m'exprimer dans un langage châtié, j'avais l'impression de me jeter dans le vide.
Une de mes frayeurs imaginaires, avoir un père instituteur qui m'aurait obligée à bien parler sans arrêt en détachant les mots. On parlait avec toute la bouche.

Puisque la maîtresse me "reprenait", plus tard j'ai voulu reprendre mon père, lui annoncer que "se parterrer" ou "quart moins d'onze heures" n'existaient pas. Il est entré dans une violente colère. Une autre fois : "Comment voulez-vous que je ne me fasse pas reprendre, si vous parlez mal tout le temps !" Je pleurais. Il était malheureux. Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de rancœur et de chicanes douloureuses, bien plus que l'argent. »

Avis

Dans ce roman autobiographique, Annie Ernaux nous narre la relation qu'elle entretenait avec son père. De son enfance à son adolescence, jusqu'à son entrée dans le « grand monde » ce petit roman ce lit avec plaisir. On apprend un peu plus sur qui est Annie Ernaux. Cependant le manque d'émotion de la narratrice dans ce livre pourrait en dérouter plus d'un. Elle raconte sa vie de manière linéaire, sans s'attarder sur les petites émotions qui auraient certainement apportées au livre un peu plus d'humanité.

Je conseil ce livre, pour celles et ceux qui souhaitent lire un roman sans fioriture.

La peau sur les os de Stephen King


Quatrième de couverture

Jour après jour, Billy Halleck perd du poids. Lui qui dépassait allègrement les cent douze kilos n'en fait plus que cinquante-cinq à présent. Et il continue de maigrir, aussi mystérieusement qu'inexorablement, sans que rien ne semble pouvoir empêcher l'issue fatale.

De quelle maladie est-il atteint ? Un cancer ? Non, il sait d'où vient le mal... ou plutôt, la malédiction. Tout converge vers ce moment où il a percuté la vieille gitane avec sa voiture, la tuant sur le coup. Jusque-là, aucune véritable séquelle : il était ressorti du tribunal totalement blanchi. Pas étonnant, le juge était de ses amis. C'est cela qui a dû sembler insupportable aux tziganes. Une pareille injustice ne pouvait pas rester impunie. Tôt ou tard, il lui fallait payer...

Avis

A une époque où l'apparence est reine, où les régimes font la une des magasines, que se passe-t-il quand un homme obèse se met à maigrir de façon continue sans rien pouvoir y faire. Un rêve, non, un cauchemar !

Victime d'une malédiction jetée par un gitan, Billy qui au début du livre est plus que bien portant se met à perdre du poids. Passé l'euphorie de cette perte pondérale, il va devoir trouver le moyen d'arrêter la descente s'il ne veut pas finir avec la peau sur les os !

On suit cet anti-héros avec appréhension, suivant son calvaire, se demandant s'il va réussir à ne plus perdre, à survivre. Ce livre de S-King se veut une réflexion à peine cachée sur l'apparence physique. Au-delà de l'aspect épouvante du livre, on se pose des questions car en suivant Billy, on se rend compte que maigre ou gros, il n'est pas plus heureux.
Un livre à deux lectures, que j'ai beaucoup apprécié (comme beaucoup de romans de cet auteur).

La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier


Quatrième de couverture

La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.

Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. À mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...

Un roman envoûtant sur la corruption de l'innocence, l'histoire d'un cœur simple sacrifié au bûcher du génie.

Avis

Raconter l'histoire d'un tableau ! Quelle bonne idée ! La, débute, l'histoire de la jeune fille à la perle, petit roman qui nous fait rentrer dans l'intimité du modèle et du peintre. Dans une relation ambiguë naitra un tableau plein d'âme et de mystère. J'ai particulièrement aimé ce roman, la personnalité de Griet, jeune servante par obligation est intéressante, son attitude vis à vie de la famille de Vermeer, sa relation avec les divers membres de la famille font de ce roman, un livre intéressant. On s'attache à Griet, on se demande comment va évoluer sa relation avec Vermeer. Un roman sur l'amour, la perte de l'innocence et l'admiration que peut susciter une œuvre. A lire !

La Fin de l'éternité de Isaac Asimov


Quatrième de couverture L'éternité veille sur vous ! L'éternité modifie le passé pour le bien de l'Humanité. Elle élimine les inventions dangereuses, avant même qu'elles n'aient été imaginées, et supprime dans l'œuf les apprentis tyrans. Andrew Harlan est un Éternel, chargé d'empêcher l'invention de la bombe atomique au XXe siècle. Au cours de sa mission, il rencontre la mystérieuse Noÿs Lambent. Cette dernière l'incite à comprendre que l'Éternité, en annihilant tout droit à l'erreur, finira par paralyser l'évolution de l'espèce humaine. Faut-il détruire l'Éternité ? Qui est réellement Noÿs Lambent ? De 1945 au XXIVe siècle, une véritable guerre temporelle éclate, opposant un homme aveuglé par l'amour et une communauté toute-puissante. Avec ce roman, Isaac Asimov s'offre le plus inattendu des préludes au cycle de Fondation. Avis

Andrew Arlan, fait parti de l'éternité, c'est à dire qu'il intervient sur des événements passés pour rendre l'humanité meilleur. Dans ce roman, on assiste à l'évolution d'Andrew sur le bien fondé de ses actions. Est-ce qu'il fait est bien ? Et lorsque que l'amour s'en mêle Andrew va devoir prendre des décisions qui vont changer sa vie mais aussi la face du monde.


Andrew m'a semblé terriblement impersonnel, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire qui est quand même assez compliquée. Entre complot et amour, passé et futur, ce roman est assez fouillis !

A lire pour les fans de Assimov, mais ce n'est pas son meilleur.




La der des étoiles de Adam Roberts


Quatrième de couverture

Mai 2005 verra la sortie du sixième (en fait, le troisième) et dernier film de la série (à part le premier,
qui vient ensuite, bien qu'il soit sorti en 1977, et après il y a les deux suivants). Vous pigez rien ? Normal. Pourtant, malgré cet ordre bizarroïde, c'est l'œuvre cinématographique qui domine la culture populaire depuis 30 ans. Tout simplement le plus gros truc de SF au cinoche qui ait jamais existé. Et la plus puissante
franchise de merchandising. C'est pourquoi il était grand temps de parodier ce qui semble avoir été fait pour. " Bien rigoler, tu vas ! " Yodla (maître Jedognon)

Avis

Parodie de la guerre des étoiles, ce livre est ennuyeux et pas drôle !

Je m'attendais à découvrir un univers décalé et bourré d'humour, je me suis heurtée à un récit lourd et poussif, sans queue ni tête.

J'ai vraiment eu du mal à le terminer, tant est si bien que j'ai sauté des passages pour aller plus vite!

On retrouve les protagonistes de la guerre des étoiles dans des situations loufoques, longues et sans buts.

En résumé, je ne le conseil pas, je me suis ennuyée en le lisant ce qui à mon avis n'est pas l'enjeu ! Enfin, je l'espère.


Le Journal d' Anne Frank de Anne Frank


Quatrième de couverture C'est d'abord pour elle seule qu'Anne Franck entreprend l'écriture de son journal le 12 juin 1942. Mais au printemps 1944, le gouvernement néerlandais décide de rassembler, dès la fin de la guerre, tout écrit relatant les souffrances du peuple occupé. Du haut de ses treize ans, Anne Franck s'adresse alors à la postérité. Au fil d'un récit alerte et chaleureux, elle décrit à sa "chère Kitty" imaginaire sa pénible vie clandestine. Car Anne et les siens vivent cachés dans "l'annexe" des bureaux paternels. L'occasion pour la jeune fille d'observer et de consigner dans son précieux cahier les comportements de chacun, d'analyser avec une maturité étonnante les tensions psychologiques dont vibre le quotidien. Elle y confie aussi sa peur, ses rêves et ses ambitions, ainsi que ses premières amours et ses réflexions sur la religion. Avis

Roman connu dans le monde entier, le journal d'Anne Franck est un témoignage poignant sur le sort des juifs lors de la guerre. Plongés dans le quotidien d'Anne, on suit la vie clandestine de la famille Frank pour ne pas se faire attraper. Elle analyse avec recul et maturité les siens, du haut de ses 13 ans, elle nous fait vivre son quotidien, les choses qu'elle devait faire pour ne pas se faire repérer, l'évolution de ses relations avec les différents habitants de leur cache.

Émouvant, réel, Anne m'a fait découvrir l'horreur de la déportation, de la traque, ou comment l'homme peut devenir un monstre ! A lire absolument.






Je suis une légende de Richard Matheson


Quatrième de couverture

Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil... Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.

Avis

J'ai vu le film avant de lire le livre et je dois dire que les deux n'ont rien à voir !


Ce livre se penche sur la vie de Robert Néville , seul survivant d'un virus qui a transformé la population en êtres fuyants le soleil et obligés de se rnourrir de sang pour pouvoir vivre. Chaque jour, il doit lutter pour sa survit. On suit dans se livre, la solitude de Néville, ses divers actes pour ne pas se faire tuer par ceux qui étaient autrefois ses voisins, sa femme...


Matheson a une écriture fluide, et je dois dire que la fin du livre est très bien mené, un fin qui nous fait penser que les personnes traquées ne sont pas toujours celles que l'on croit !




Godzilla de H.B Gilmour


Quatrième de couverture Un navire coule sans raison au beau milieu du Pacifique. Un seul survivant : un vieil homme catatonique, trop terrifié pour parler. - D'énormes empreintes piétinent la forêt tropicale panaméenne jusqu'à lAtlantique. - Un raz-de-marée déferle vers cette île surpeuplée nommée Manhattan. Qui est à l'origine de ces phénomènes étranges ? Godzilla ! Le plus grand reptile de tous les temps, le monstre des monstres, débarque. Il a trouvé un terrain de jeu à son échelle. La plus puissante armée du monde ne peut l'arrêter tandis qu'il ravage méthodiquement New York, écrasant tout sur son passage : avenues, gratte-ciel, minuscules êtres humains épouvantés. Il n'obéit qu'à son instinct. Détruire ! Détruire ! Détruire ! Avis J'ai lu ce livre plus jeune, juste avant de voir le film dont il est tiré et autant dire que j'ai été déçue. Godzilla un monstre énorme, va faire des ravages dans la ville de New-York, voilà en substance l'étendue du livre. On assiste au combat entre l'armée et Godzilla afin d'arrêter celui-ci. Un peu d'action, beaucoup de longueurs, peu de suspense. Je n'ai pas particulièrement apprécié ce livre, l'écriture est monotone et le style assez plat. Il ravira les fans du gros monstre mais pour les autres, il paraitra fade. Je ne le conseille pas, je ne l'ai pas aimé.

Fleurs captives. Tome 1 de Virginia C. Andrews


Quatrième de couverture

A la mort de son mari, Corinne retourne dans la demeure parentale en compagnie de ses quatre enfants. Malheureusement, la vie deviendra rapidement un enfer pour cette famille maudite. Pour de sombres histoires d'héritage, l'existence des enfants doit rester cachée aux yeux du père de Corinne, avec lequel elle est brouillée. Sa mère, pour sa part, se montre vindicative et terrible envers eux : sous couvert de les préserver, elle les séquestre dans le grenier avec à peine de quoi subsister. Alors, pour oublier, ils font de cet endroit d'incertitudes et de traumatismes le royaume de leurs jeux et de leurs rêves, le refuge secret de leur tendresse, à l'écart du monde. Mais les jours deviennent des semaines et les semaines des mois. Très loin d'être au bout de leurs surprises, dans cette atmosphère délétère de complots familiaux, leur seul objectif demeure de s'échapper. A n'importe quel prix.

Avis

Corinne revient à la demeure familiale à la mort de son mari avec ses 4 enfants. Afin de préserver l'héritage, l'existence des enfants doit être cachée au père de Corinne. Avec l'aide de sa mère, elle va les cloitrer dans le grenier. Là, commence l'enfer. Entre une mère qui oublie peu à peu leur existence et une grand-mère qui ne les aime pas, la vie des enfants va prendre une tournure terrible.

Pas emballée par la quatrième de couverture, je me suis finalement mise à la lecture de ce livre et qu'elle ne fut pas ma surprise, j'ai adoré. Cette histoire est poignante, on vit le calvaire des enfants, l'oubli de la mère, l'indifférence et la méchanceté de la grand-mère vis à vis d'eux. Les enfants vont devoir lutter pour s'échapper de cet enfer.

Prenant, inquiétant et triste, voilà les trois mots qui me viennent à l'esprit. Je n'ai pas encore lu les autres tomes mais je ne vais pas tarder à le faire. Je le conseille vivement.

Dracula de Bram Stoker


Quatrième de couverture En arrivant dans les Carpates, le clerc de notaire londonien Jonathan Harker est épuisé par son périple. Mais son client et hôte, le comte Dracula, a tout prévu : une chambre lui a été retenue à l'auberge pour la nuit, an attendant de rejoindre le château en calèche. Mais pourquoi les habitants du village se signent-ils avec des mines épouvantées quand Jonathan leur dit où il compte se rendre ? Pourquoi lui fait-on cadeau d'un crucifix et de guirlandes d'ail ? Malgré ces mises en garde, Harker poursuit sa route. Certes, ces montagnes escarpées, ces loups qui hurlent dans le lointain ont de quoi faire frissonner. Mais enfin, tant de superstitions au cœur du XIXe siècle ! Jonathan est un homme raisonnable... Avis Dracula, qui ne connait pas ce mythe ? Roman fantastique connu de tous, Dracula est un livre qui se lit d'un bout à l'autre sans temps mort... et avec curiosité ! On assiste à la naissance d'un mythe, à sa traque. On entre dans son intimité et on se demande qui en sortira vivant ! Grande amatrice de romans d'épouvante et de fantastique, je n'ai pas été déçue par celui-ci, c'est un classique du genre. Certes, il peut souffrir de quelques longueurs mais cela n'entache en rien la qualité de ce roman. Je lirai certainement la suite à savoir Dracula l'immortel écrit par un descendant de Bram Stoker mais avec appréhension car il est difficile d'égaler en chef d'œuvre mondialement connu et maintes fois adapté sous plusieurs formes (pour les cinéphiles Dracula de Coppola est assez fidèle au livre). Bonne lecture !

1984 de George Orwell


Quatrième de couverture

L'origine de 1984 est connue : militant de gauche violemment opposé à la dictature soviétique, George Orwell s'est inspiré de Staline pour en faire son "Big Brother", figure du dictateur absolu et du fonctionnement de l'URSS des années trente pour dépeindre la société totalitaire ultime. Mais Orwell n'oublie pas de souligner que les super-puissances adverses sont elles aussi des dictatures... Ce qui fait la force du roman, outre son thème, c'est la richesse des personnages, qu'il s'agisse du couple qui se forme, malgré la morale étroite du Parti, ou même du policier en chef qui traque les déviants, ex-opposant lui-même, passé dans les rangs du pouvoir... C'est aussi cette "novlangue", affadie et trompeuse, destinée aux "proles", et ces formules de propagande ("L'ignorance, c'est la force") scandées par des foules fanatisées et manipulées. 1984 est un livre-phare, apologie de la liberté d'expression contre toutes les dérives, y compris celles des sociétés démocratiques.

Avis

Après avoir lu plusieurs critiques dithyrambique sur ce livre, je me suis finalement décidée à le lire.
I'm watching you ! G. Orwell, vit dans un monde où tout est calculé, pensé et contrôlé, une dictature qui rappel celle de l'époque soviétique. Comment cet homme va-t-il essayer de changer les choses ? Va-t-il y arriver ? Là et l'enjeu de ce livre, déroutant, captivant et qui fait froid dans le dos. Il nous montre ce que serait le monde si la liberté d'expression venait à être contrôlée par les grandes puissances. IL nous fait prendre conscience que les choses que l'on peut voir aux informations, lire dans les journaux ou sur Internet peuvent être manipulés sans que nous, citoyens puissions nous en rendre compte.. Alors prenez garde à ce que vous entendez, lisez et forgez-vous une opinion LIBRE car là et l'aboutissant de ce livre la liberté. Oui, mais à quel prix ?

jeudi 11 février 2010

Hannibal


Quatrième de couverture

Sept ans ont passé depuis Le Silence des agneaux. Depuis, Hannibal Lecter vit sous nom d'emprunt à Florence, en Italie, où le faux docteur, vrai serial killer, mène la grande vie. Sur ses traces, Clarice Sterling, agent modèle du FBI. Mais elle n'est pas la seule à le pister : Mason Verger, une des premières victimes d'Hannibal Lecter, attend sa vengeance. La lutte peut-elle être égale entre cet homme cloué à son lit d'hôpital, accroché à son respirateur artificiel, qui tente de tirer parti de toutes les potentialités d'Internet pour mener sa traque, et le redoutable Lecter ?

Avis


Hannibal n'atteint pas le silence des agneaux ! En effet dans ce roman on assiste à la traque 7 ans après du docteur Lecter par l'agent Clarice Sterling en Europe. Il faut avoir le cœur bien accroché car les scènes violentes sont légions dans ce roman. Je ne vous révèle pas la fin qui selon moi n'est pas à la hauteur.

J'ai beaucoup moins aimé Hannibal que le silence des agneaux, il satisfera très certainement les amateurs de scènes gores mais pour ma part (et même si j'aime les livres d'horreur), ce livre ne m'a pas emballée, peut être par ce que je soutiens la comparaison avec le premier volet.

Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq


Quatrième de couverture

Voici l'odyssée désenchantée d'un informaticien entre deux âges, jouant son rôle en observant les mouvements humains et les banalités qui s'échangent autour des machines à café. L'installation d'un progiciel en province lui permettra d'étendre le champ de ses observations, d'anéantir les dernières illusions d'un collègue - obsédé malchanceux - et d'élaborer une théorie complète du libéralisme, qu'il soit économique ou sexuel.

Avis

On aime ou pas ! On suit cet anti-héros en se reconnaissant de temps en temps dans sa solitude, dans ses questionnements. Informaticien, il relate sa vie de façon fataliste et sans concession ! Ce (petit) roman, ne respire pas la joie de vivre. Rapide et agréable à lire, il laisse à la fin de lecture un sentiment de tristesse et de lassitude. C'est pourquoi je le déconseille aux dépressifs car ce livre n'est pas fait pour améliorer le moral ! Vous êtes prévenu.

Days de James Lovegrove



Quatrième de couverture

Chez Days, le plus grand gigastore du monde, tout s'achète. Absolument tout. Mais pour le commun des mortels, il faut bien souvent se contenter des vitrines éclairées qui font le tour du bâtiment, car on ne peut rentrer chez Days qu'avec une carte de membre. Alors, certains sont prêts à tous les sacrifices, toutes les folies, pour parvenir à mettre la main sur l'un des fameux sésames. Que ne ferait-on pas pour pénétrer dans le temple absolu de la consommation ? Car une fois à l'intérieur, à l'abri du monde et des tracas quotidiens, l'âme emplie par toutes les promesses qui s'offrent aux regards ébahis, on se sent enfin exister. Le client est roi, dit-on... Mais à quel prix ?

Avis

Ce livre est l'un des premiers livres d'anticipation que j'ai lu et que puis-je dire, à part que j'ai adoré !

Ce livre narre l'histoire de Franck, un employé du magasin Days, un Superstore où tout se vend et quand je dis tout, c'est de la chose la plus inutile à celle la plus incongrue. Ce livre est une critique sur notre société de consommation, on peut suivre l'histoire de ces personnages qui se croisent dans ce temple des achats, qui s'endettent, qui s'aiment, qui se font la guerre... Un livre qui pousse à réfléchir à la place que l'on accorde aux achats, où le "je suis ce que je possède" semble prendre une belle part dans notre vie quotidienne.
Un livre à lire et qui porte à réflexion.

Shining de Stephen King


Quatrième de couverture

uand on propose à Jack Torrance, ancien professeur et ancien alcoolique, un poste de gardien pour l'hiver à l'hôtel Overlook dans les montagnes du Colorado, il croit tenir là une chance de se racheter aux yeux de sa famille. Il s'y installe avec Wendy, sa femme, et leur fils Danny, en espérant profiter de cette occasion pour écrire la pièce de théâtre qui le révélera au monde.

Mais les démons de l'hôtel trouvent en Jack une proie presque trop facile pour poursuivre leur œuvre de mal, et il faudra le courage et le sixième sens étrange de son fils pour sauver in extremis ce qui pourra l'être. Car Danny possède ce don de lumière de même que l'ancien cuisinier de l'hôtel, Dick Hallorann, et la conjugaison des deux fera reculer les forces du mal. Pendant un certain temps...

Avis

Frisson, frayeur et angoisse sont au menu de ce King, qui est selon moi, l'un des meilleurs. On se demande où la folie du père va amener sa famille. On suit l'installation dans l'hôtel, les manifestations étranges, la longue descente dans la folie du père. Un suspense haletant, des frissons et de l'angoisse. Un King comme je les aime !

Histoire de Lisey de Stephen King


Quatrième de couverture

Pendant vingt-cinq ans, Lisey a partagé les secrets et les angoisses de son mari. Romancier célèbre, Scott Lando était un homme extrêmement complexe et tourmenté. Il avait tenté de lui ouvrir la porte du lieu, à la fois terrifiant et salvateur, où il puisait son inspiration. A la mort de Scott, désemparée, Lisey s'immerge dans les papiers qu'il a laissés, s'enfonçant toujours plus loin dans les ténèbres... Histoire de Lisey est le roman vissant le plus personnel et le plus puissant de Stephen King. Une histoire troublante, obsessionnelle, mais aussi une réflexion fascinante sur les sources de la création, la tentation de la folie et le langage secret de l'amour. Un chef-d'oeuvre.


Avis

On s'y perd un peu

Je suis une grande lectrice de S.King, et je dois dire que cet opus m'a un peu dérouté. Ce n'est pas à proprement parler un roman d'horreur, il est plutôt psychologique.

On se perd un peu dans le langage particulier inventé par King dans ce livre, cela peut rendre la lecture difficile. De nombreux flash-back sont aussi présents. Il souffre aussi de longueur mais cela reste pardonnable du fait de la qualité de l'écriture.

Je pense que c'est un livre qu'on aime ou pas, une histoire d'amour à travers le temps et l'espace alors à vous de voir si vous voulez plonger dans un univers fait de "crapouasse" !